Comment Partagora met en danger le monde du livre

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Loin de l’encrier et de la plume, nous sommes définitivement rentrés dans l’ère du numérique. Tout se passe sur internet : les actualités, vraies ou fausses, les relations, via les réseaux sociaux, les divertissements et les loisirs, via la musique, les films ou les livres. Nous sommes de plus en plus connectés c’est un fait et les livres n’échappent pas à cette réalité. Alors comment faire pour ne pas voir disparaitre tout ce que nous connaissons ? Comment éviter la fin du livre ?

Les nouvelles technologies et leurs dangers

Il est loin le temps où on écrivait sur un parchemin, où les enfants écrivaient sur les bancs d’école avec une jolie plume et un encrier. Aujourd’hui on écrit vite, on consomme vite. Tous nos supports de communication sont face à un enjeu de taille : réussir leur mutation numérique. La presse et le journalisme se sont adaptés à ce nouveau mode de consommation. Nouveaux besoins, nouvelles demandes, il a fallu s’adapter pour survivre. Le livre est lui aussi dans la tourmente d’internet.

Internet permet l’échange et le stockage de millions de fichiers. Dans ces conditions il est tentant de contourner les règles élémentaires et de faire de son comportement un danger. En effet, le livre a vu face à lui des sites tels que Partagora, Toutbox. Des sites internet qui permettaient l’échange de livres entre internautes. A priori rien de répréhensible. Mais en y regardant de plus près, ces sites fonctionnaient à l’encontre du droit d’auteur. Un fonctionnement qui aurait pu bouleverser l’économie du livre car avec internet tout va très vite.

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Le livre devient ebook

Pour s’adapter à cette nouvelle ère numérique, le livre est devenu ebook. Une mutation qui a permis la création et la mise en ligne de plateformes de téléchargements. Comme ce fut le cas pour la musique ou les films, ces plateformes étaient des plateformes collaboratives où les internautes s’échangeaient des livres, des fichiers. Oui mais l’ebook ce n’est pas ça.

L’ebook est une nouvelle forme du livre qui vit avec son temps. Il ne s’agit pas de frauder le droit d’auteur, il s’agit de consommer autrement le livre. L’ebook permet de continuer à lire dans n’importe quel endroit et n’importe quel livre. Une large bibliothèque à notre disposition dans laquelle nous venons piocher des livres que nous connaissons ou d’autres que nous voulons découvrir. Que ce soit en vacances, à la maison, pour se détendre ou pour apprendre, l’ebook a toute sa place dans notre société d’aujourd’hui. Il faut simplement l’encadrer et être des consommateurs avertis. Nous ne voudrions pas voler le pain du boulanger. De même nous ne pouvons pas voler le livre que des auteurs ont écrit.

Le site Partageurs a été fermé car il ne respectait pas le monde du livre, car il le mettait en danger. D’autres sites qui fonctionnaient de la même façon ont, eux aussi, été fermés. Ces fermetures de sites ne signent pas l’arrêt de l’ebook, elles permettent juste de réveiller les consciences et de nous informer des bonnes pratiques.

Continuer à acheter des livres

Le livre, l’ebook ne s’arrêteront pas avec internet. Car que ce soit dans sa version papier ou sa version numérique le livre est nécessaire et irremplaçable dans nos vies. Le livre permet l’apprentissage, permet la détente, permet la diffusion l’information, permet le repos, permet le mieux être. De tout temps, les vertus du livre ont été mises en avant. Elles n’ont aujourd’hui pas changé. C’est seulement le monde qui évolue et nos façons de vivre avec. Les sites tels que Partagora ont existé, et surement qu’il en existera encore d’autres, mais en restant vigilants, nous pouvons participer à la survie des livres, des ebooks et donc des auteurs.

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Le livre s’est adapté en devenant ebook. Nous devons à notre tour nous adapter en surveillant nos comportements et en réalisant que sans droit d’auteur il n’existera plus d’auteur. Et sans auteur, il n’existera plus de livre ni d’ebook. Certains pensent qu’il est facile aujourd’hui d’écrire un livre et de le publier. Certes, l’auto édition est à la portée de davantage de personnes. Mais l’auto édition ne veut pas dire bénévolat. Ces livres que nous aimons, ces ebooks que nous dévorons, nous devons les aider à survivre. Leur survie passera par le comportement des lecteurs. Un comportement éclairé et respectueux du travail de chacun.

A chaque époque ses nouveautés et ses avancées technologiques. Le monde du livre se trouve à son tour plongé dans ce bouleversement. Pour faire face, il a proposé l’ebook, sa version dématérialisée. Mais cela ne suffira pas face à des sites qui se créent pour essayer de contourner les règles. Pour survivre, le livre et l’ebook auront besoin de leurs lecteurs. Chaque lecteur devenant un défenseur du livre, de l’auteur, du savoir, du loisir, de la nouveauté. Chaque lecteur devenant le gardien de ces milliers de livres qui font partie de notre patrimoine.

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